Mis à jour le 29 août 2025, par Amandine
Comment booster l’énorme levier que les entreprises sous-estiment : le pouvoir d’achat ?
1. Le pouvoir d'achat, première attente des salariés
Le pouvoir d’achat est devenu la priorité numéro un des salariés français. Alors que l’inflation fragilise les budgets des ménages, 70 % des salariés se disent inquiets pour leur avenir économique*. Pour les entreprises, cette tension est devenue un défi RH majeur. Car quand la rémunération n’est plus perçue comme suffisante, la démotivation s’installe et le turnover grimpe.
Mais augmenter les salaires n’est pas toujours possible. Bonne nouvelle : il existe d’autres leviers très efficaces pour améliorer le pouvoir d’achat des salariés… sans alourdir la masse salariale. Encore faut-il les connaître, les activer et surtout, les valoriser.
2. Le coût du désengagement salarié lié au pouvoir d'achat
Le désengagement est une conséquence directe d’un sentiment de rémunération insuffisante.
Aujourd’hui, 1 salarié sur 3 se dit démotivé*. Et ce désengagement a un coût caché : baisse de performance, perte d’efficacité, ambiance dégradée, turnover croissant.
Le remplacement d’un salarié peut coûter jusqu’à 200 % de son salaire annuel* selon le poste. Pourquoi ? Parce que la démission d’un collaborateur provoque une perte de savoir-faire, désorganise les équipes, et ralentit la dynamique globale. Quand un salarié quitte l’entreprise pour des raisons de pouvoir d’achat, c’est souvent aussi parce qu’il n’a pas conscience de tout ce qu’on lui offre déjà.
3. Le vrai problème : un pouvoir d’achat mal perçu
La majorité des entreprises proposent bien plus qu’un salaire : tickets-restaurants, mutuelle, forfait mobilité durable, chèques vacances, télétravail, jours supplémentaires, abondement PEE… Tous ces éléments composent la rémunération globale.
Pourtant, un salarié sur deux ne sait pas estimer la valeur de ses avantages*. Il ignore parfois qu’il gagne, en réalité, bien plus que son salaire net. Pourquoi ? Parce que ces avantages sont dispersés, mal expliqués, peu valorisés.
Résultat : le package salarial est invisible. Et un avantage invisible est un avantage inutile. Il n'améliore ni l’engagement, ni la fidélité, ni… le pouvoir d’achat perçu.

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4. Comment augmenter le pouvoir d’achat sans augmenter les salaires ?
Il existe des dizaines de dispositifs d’optimisation du pouvoir d’achat totalement exonérés de charges sociales et fiscales. Voici quelques exemples concrets :
Les dispositifs exonérés les plus efficaces :
- Titres-restaurants : jusqu’à 7,26 € par jour, soit plus de 1 400 € nets* par an
- Forfait mobilités durables : jusqu’à 700 €* défiscalisés pour les trajets domicile-travail
- Chèques-vacances ANCV, cadeaux CSE, abondement épargne salariale : des centaines d’euros supplémentaires, nets d’impôt
- Subventions culturelles, sportives, ou aide à la garde d’enfants
Ces dispositifs permettent d’augmenter le pouvoir d’achat des salariés sans impacter lourdement le budget entreprise. Pourtant, seules 39 %* des entreprises mettent en place des outils d’optimisation. Pourquoi ce chiffre est-il si bas ? Par manque de lisibilité et de pilotage RH.
5. Pourquoi mieux valoriser ses avantages augmente réellement le pouvoir d’achat ?
Un avantage qui n’est pas compris n’a aucun impact. À l’inverse, un avantage mis en scène, valorisé, quantifié, devient un levier puissant.
C’est pourquoi les entreprises qui investissent dans la pédagogie RH autour du package global voient des résultats immédiats :
- Le salarié comprend qu’il gagne 3 000 €, 5 000 €, parfois 10 000 €* de plus par an qu’il ne le pensait.
- Il se sent reconnu, mieux traité, plus fidèle.
- Il est moins tenté d’aller voir ailleurs "pour 200€ de plus".
En rendant le pouvoir d’achat visible et tangible, l’entreprise renforce la confiance et l’engagement.
6. Comment piloter efficacement le pouvoir d’achat dans son entreprise ?
Étape 1 : Réaliser un audit de la rémunération globale
Avant d’optimiser, il faut comprendre. Cela passe par une analyse de l’existant : quels avantages sont proposés ? Par qui sont-ils utilisés ? Quelle est la perception des collaborateurs ?
Étape 2 : Centraliser les avantages sur un outil unique
L’information doit être claire, lisible, facilement accessible. Un salarié doit pouvoir consulter son package en un clic, sur mobile ou ordinateur, et comprendre sa valeur en euros.
Étape 3 : Passer au BSI dynamique
Un Bilan Social Individuel dynamique, comme celui proposé par l’Atout, permet de :
- Regrouper tous les éléments de rémunération,
- Convertir les avantages en valeur monétaire,
- Mettre à jour les données automatiquement,
- Accompagner le salarié avec une interface pédagogique.
Associé à une carte de paiement multi-avantages, l’impact est démultiplié : les salariés utilisent leurs avantages au quotidien, ce qui renforce leur pouvoir d’achat réel.
7. Améliorer le pouvoir d’achat, c’est renforcer l’engagement !
Le lien entre pouvoir d’achat et fidélisation des salariés est direct. Quand un collaborateur comprend qu’il est bien rémunéré, qu’il bénéficie d’un package clair, cohérent et utile, il est moins enclin à partir.
C’est aussi un levier fort pour :
- Améliorer la marque employeur,
- Attirer de nouveaux talents sans surenchère salariale,
- Piloter les budgets RH de manière plus stratégique.
Dans une logique d’optimisation, chaque euro investi dans les avantages doit être compris, utilisé et valorisé. Sinon, il devient un coût sans retour sur engagement.
Conclusion : le pouvoir d’achat salarié est un enjeu stratégique RH
Le pouvoir d’achat n’est plus une question réservée à la sphère privée. Il est devenu une composante essentielle de la stratégie RH. Pour répondre aux attentes des salariés, il ne suffit plus de payer. Il faut expliquer, valoriser, optimiser. Ce que vous donnez existe. Encore faut-il que vos collaborateurs le voient, le comprennent et en tirent profit.
L’avenir des avantages sociaux commence ici !
*Données du livre blanc de l’Atout